![]() Expérience d'élevage de Jocelyne et Jean-Luc Faujour
(suite et fin) Cette année 2002, qui fut une très mauvaise année en règle générale, nous avons obtenu 3 jeunes. ![]() Nid et œufs du Léiothrix jaune - Photo : Pierre Malburet, élevage : Alain Boyer CLIQUEZ SUR LA PHOTO POUR L'AGRANDIR ! La nourriture distribuée aux parents : - nourriture animale : pinkies et vers de farine (nous élevons ces derniers, le complément nécessaire est livré par Insectes Production Vente à Saint-Uze) - pâtée classique : Cédé et Bévo - fruits : pomme golden, raisin, kiwi, fraise, orange, mûre sauvage - nous ne donnons pas de graines germées. La nourriture des jeunes par les parents n'a pas changé au fil du temps. Cette année, nous n'avons pas voulu prendre de risques : nos jeunes ne sont pas bagués. Sur trois éclosions, nous avons eu à déplorer l'éjection d'un oisillon le premier jour, sans raison très évidente : mort-né, malformé ? On ne le saura jamais. Il semblait déposé à quelques mètres du nid, sur des herbes. Cette année, nous avons mis dans la volière un châssis en bois dans lequel nous mettons fruits et légumes en décomposition, et aussi, dans un seau suspendu avec l'ouverture vers le bas, des déchets de viande à pourrir : les asticots tombent dans un pot quelques centimètres au dessous, le fond de ce pot étant recouvert de son. Les Rossignols du Japon ne mangent pas les asticots, mais peuvent profiter des mouches provenant de la transformation de ces derniers. Nous avons remarqué le comportement remarquable des parents : bons nourriciers et bons protecteurs. Le mâle est un excellent père et mari. C'est au bout de trois mois que les couleurs définitives sont acquises par les jeunes. Pour l'instant, les oisillons sont encore dans notre élevage, car nous souhaitons former une souche de ces oiseaux, absents des importations maintenant. Nous avons à présent deux couples d'adultes, dont le couple reproducteur évoqué ci-dessus (Éole et Vulcain) et un couple qui appartient à des amis n'ayant guère de place chez eux. Un des deux jeunes (Van Gogh ou Cézanne) sera échangé avec un oiseau né chez M. Grandin du Pas-de-Calais, afin de former un autre couple dans notre élevage en évitant la consanguinité. L'année prochaine, ces trois couples seront installés dans trois volières différentes. Les parents crient lorsque nous nous approchons du nid et de leurs enfants. Mais ils nous reconnaissent bien et répondent ou se rapprochent de nous lorsque nous les appelons : le mâle Vulcain, et les petits, Van Gogh et Cézanne. Éole, la maman, est plus distante. Les prédateurs ne dérangent pas notre élevage. Nos chiens, ainsi que les chats de la voisine, côtoient chaque jour nos oiseaux sans les perturber. Nous avons néanmoins pris soin d'installer une protection électrique. En ce qui concerne le « médical », nous disposons d'une petite pharmacie contenant : - quelques antibiotiques : Océmycine et Océcoxil, fournis par le vétérinaire ; - quelques produits pour soigner les blessures : eau oxygénée pour arrêter le sang, « Mupiderm » crème antibiotique ; - et pour fortifier leur résistance digestive, des probiotiques : nous les donnons pendant la saison d'élevage, à raison de 2 à 3 cures de 10 jours environ. Nous ne vermifugeons pas nos oiseaux, par contre nous distribuons des vitamines pendant la croissance des jeunes. Nous pouvons signaler que jusqu'à l'été 2002, chaque année des petits naissaient, mais ne passaient pas le sevrage. La seule modification notable apportée se situe au niveau d'un changement dans la distribution de la nourriture animale : nous avons donné des vers congelés, puis décongelés au préalable : vers de farine et pinkies. Notre couple de Rossignols a-t-il habitué à cette nourriture congelée avant d'avoir à nourrir ses jeunes ? Eh bien non ! Nos oiseaux mangeaient des vers de farine et pinkies vivants avant la naissance des bébés, puis, dès le premier jour, ils sont passés aux vers décongelés sans problème. Les pinkies ne leur plaisent guère. Ils chassent aussi dans la volière les insectes qui passent à leur portée. L'élevage de cet oiseau impose de pouvoir disposer de suffisamment d'espace pour qu'ils puissent voler. L'éleveur doit aussi avoir la volonté de leur donner de la nourriture animale régulièrement. Un peu de calme ne peut pas gêner, comme pour pas mal d'oiseaux ! Pour de plus amples renseignements, vous pouvez nous contacter au 02 96 94 78 13, de 19 heures à 21 heures, ou par e-mail : jean-luc.faujour@wanadoo.fr ou jocelyne.faujour@wanadoo.fr
Notes tirées du cahier d'élevage de Jocelyne et Jean-Luc FAUJOUR
Texte présenté par Pierre NECTOUX Article publié le 29 décembre 2002
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