 LE JASEUR DU JAPON (Bombycilla japonica)
Elevage : Laurent M. - Texte présenté par Pierre Nectoux - Photos de Pierre Malburet
Elevage : Alain Boyer - Photo : Pierre Malburet Acclimatation et comportement
À leur arrivée, et pendant la quarantaine, observée à 10 ° C avec papier et litière pour chats en granulés au fond des cages, j'ai distribué des vitamines, des ferments lactiques et des probiotiques. Mes deux premiers mâles ne sont pas du tout peureux. Par contre, dans ma seconde réception, la supposée femelle (je ne serai absolument sûr de son sexe, que lorsque j'aurai constaté la présence d'œufs fécondés) est farouche. Le dernier arrivage (2 femelles ?) me donne l'occasion d'observer deux oiseaux très très sauvages, comportement qui va en s'atténuant de façon sensible néanmoins. Je n'ai pas perdu de Jaseurs après leur arrivée chez moi. La nourriture est-elle en jeu vis-à-vis de ce constat ? Je ne sais pas... Mais j'ai fait le maximum en leur distribuant journellement : - pâtée universelle avec raisins de Corinthe trempés une nuit durant dans du thé tiède - nectar « maison » A noter que les 3 lots ne se sont pas comportés de la même façon du point de vue nourriture. Certains oiseaux sont même restés deux jours sans manger (sur ce que j'ai pu voir ou supputer). Mais tout est venu peu à peu avec de la patience et de l'inquiétude. Je n'ai pas encore eu de reproduction avec cette espèce. Malgré son air altier qui en impose (ou fait semblant d'en imposer), on peut loger cette espèce avec n'importe quels autres oiseaux, sauf les psittacidés. Quelques claquements de bec pour éloigner - plus par crainte que par hostilité - les autres cohabitants qui s'approchent un peu trop, et ensuite on constate une entente parfaite. La période de nidification se situe en mai et juin. J'ai mis à leur disposition plusieurs nids pour tourterelles, placés en hauteur (1,50 m par exemple), solidement fixés car cet oiseau est assez lourd. Quels sont les matériaux qu'ils préfèrent pour édifier leur nid ? Je cherche encore ! La nourriture distribuée à mes Jaseurs du Japon
- pâtées classiques : pâtée universelle des établissements BOUILLARD et pâtée pour granivores (composition des établissements BOUILLARD) - fruits : pomme, poire, baies de pyracantha, mangue, raisin frais et raisins de Corinthe, abricot (peu apprécié), cerises, groseilles, framboises, figues fraîches ou sèches, dattes. Je n'élève pas de nourriture vivante. Je me procure cette dernière chez : - Insectes Production Vente à Saint-Uze pour les mini vers de farine - Sud-Est Appâts pour les asticots et teignes de ruche Par contre, je manque des « produits » suivants : - sauterelles vivantes et œufs de fourmis - riz immature en branches pour les granivores - airelles et autres petits fruits sauvages tels qu'argouses, sorbier des oiseaux etc. Je propose et cherche des échanges « amicaux » sur ce dernier point. Peut-être que de jeunes étudiants, des personnes au chômage, des retraités ou autres accepteraient de gagner quelques euros pour nous procurer un peu de cette nourriture si précieuse pour nos oiseaux à "bec fin". Les prédateurs :
Je cherche en permanence le moyen d'éloigner de mon élevage : couleuvres, souris, épervier, autour des palombes. Qui a des solutions au sujet de ces fléaux ? Ma pharmacie :
J'ai à ma disposition en permanence : - Océcoxil (Laboratoires Viguié) - Mycolicine (Laboratoires Viguié) - Vermifuge (Laboratoire Moureau) Je vermifuge tous mes oiseaux au printemps et à l'automne (2 cuillerées à café dans un litre d'eau). Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez envoyer votre nom et votre numéro de téléphone au webmaster du site, qui transmettra. Article publié le 6 février 2003
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