LE CORDONBLEU CYANOCÉPHALE (Uraeginthus cyanocephalus),
ou "Cape bleue", ou "Astrild à tête bleue"




Cette expérience d'élevage a déjà fait l'objet de publications
- en mars 2002, dans la Revue des Oiseaux Exotiques publiée par le CDE
- en juillet 2002, dans le bulletin trimestriel du Speciaalclub Afrikaanse Prachtvinken (ScAP), traduction en néerlandais de A.A.Th. van den Brink


Cordonbleu cyanocéphale mâle
Cordonbleu cyanocéphale mâle
Elevage et photo : Alice Maurisot
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Premiers contacts avec l'espèce :

Le 27 mai 2001, au gré d'une balade à Paris sur les quais de la Seine, j'ai aperçu dans une oisellerie un couple de Cordonbleus cyanocéphales. Certes, ce n'était pas la première fois que je voyais cette espèce couramment importée, mais en ce printemps 2001, presque tous les cordonbleus arrivaient d'Afrique dans un état pitoyable en raison, m'a-t-on dit, de maladies respiratoires infectieuses et mouraient rapidement. Seuls de leur espèce parmi une dizaine de Cordonbleus à joues rouges ébouriffés et en boule, mes deux cyanocéphales resplendissaient de santé. Je n'ai pas hésité et je ne le regrette pas ! Voici donc leur histoire.

Dès leur arrivée à la maison, les deux petits Tanzaniens ont reçu une bague de couleur en plastique et un traitement préventif contre les poux et autres acariens : il s'agit d'un produit spécial pour oiseaux, contenant de l'Ivermectine à 1 % qui s'administre par voie transcutanée, en déposant une goutte de produit sur la membrane de l'aile, ou sur la peau de la gorge, pour des oiseaux atteints d'acariase respiratoire. Installés dans une grande cage (70 cm x 35 cm x 50 cm) à l'écart des autres oiseaux, ils se sont montrés très timides au début de leur quarantaine. Je ne les entendais presque pas, surtout le mâle, que j'ai fini par croire muet ! Évidemment, il n'en est rien.

Entretien :

Après un mois, les deux oiseaux ont pris possession d'une belle cage fabriquée par nos soins en bois mélaminé blanc, avec éclairage intérieur par deux ampoules de 7 watts à économie d'énergie, dont les dimensions sont adaptées à l'élevage d'un couple d'Estrildidés africains : 1 mètre de long, 50 cm de hauteur, 50 cm de profondeur. Cette cage n'a pas été prévue pour être agrémentée de végétation. Les tiroirs de nettoyage sont garnis de brisures de hêtre qui absorbent bien l'humidité du bain et des fientes de ces oiseaux, légèrement plus liquides que celles des Astrilds vrais et des Bengalis. La baignoire extérieure est accrochée à une petite porte.

La nourriture de base des oiseaux est composée d'un mélange spécial pour Astrilds africains (25 % de panis rouge, 25 % de panis jaune, 20 % d'alpiste, 15 % de millet blanc, 15 % de millet japonais), de graines de santé (laitue blanche, trèfle, plantain, carotte, niger, gazon, mélange pour petits tarins...) et d'un mélange de minéraux de taille réduite et non abrasifs (1/3 de grit Versele Laga, 1/3 de coquille d'huître broyée, 1/3 de charbon de bois en paillettes). L'eau fraîche est renouvelée tous les jours ; il s'agit d'eau du robinet passée dans un pichet filtrant qui la débarrasse des métaux lourds et des nitrates. Le millet en grappes jaune « chinois » et roux est distribué fréquemment. La verdure est fort appréciée sous la forme de tranches de concombre renouvelées tous les jours, ou d'épis de graminées mi-mûres cueillis dans la nature loin des zones polluées. Les pâtées à l'œuf et aux insectes ont été généralement dédaignées. En revanche, les insectes vivants (mini vers de farine, vers buffalo) ou décongelés (pinkies blancs) sont pris d'assaut par les deux adultes. La fréquence de distribution des nourritures périssables augmente en vue de la reproduction et diminue lorsqu'on s'achemine vers la saison de repos.

Avec ce traitement, mes deux oiseaux bleus ont mené une petite vie tranquille durant le mois de juin. Cette année-là, la saison de reproduction de nos oiseaux a été retardée de quelques mois car nous avons achevé la construction d'une grande volière courant mai. C'est donc à la fin juin que j'ai donné à tous les couples potentiellement reproducteurs une forte dose de vitamines pendant un mois pour déclencher la reproduction. Le complément utilisé est le Vitapaulia M pour chevaux (à commander en pharmacie), à raison de 20 ml par litre d'eau (je pense depuis que 5 à 10 ml par litre d'eau suffisent).

Article publié le 3 septembre 2003


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