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Je vous invite à découvrir le livre de Michel Ottaviani : Monographie des Fringilles volume 1 (Fringillinés - Carduélinés), une mine d'information sur les oiseaux de la famille des Fringillidés. Parution : décembre 2008. (Pour le commander : Editions Prin)

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Astrild à moustaches ssp. delamereiPourquoi ce site ?


Qui dit "petits oiseaux exotiques" pense souvent, sans le savoir, aux Astrilds et aux Bengalis, ces jolis oiseaux "des îles" ou "des tropiques", au plumage multicolore, qui illuminent les cages des oiselleries européennes depuis des décennies.

Pourquoi des oiseaux si populaires sont-ils si méconnus du public ?

Une tentative d'explication souvent rencontrée serait que ces oiseaux, capturés dans la nature et importés d'Afrique, d'Asie ou d'Indonésie, "ne se reproduisent pas" en captivité, donc on se contente de les garder en cage "pour faire joli", sans se préoccuper de les élever. Si l'on perd un oiseau, il suffit d'aller à l'oisellerie du coin pour en acheter un autre, pour un prix dérisoire. Pourquoi s'embêter à les faire nicher ?

Ces minuscules volatiles ont la réputation de se reproduire très difficilement en captivité. Ils ont pour cela des exigences particulières, en raison de leur origine sauvage. Il faut tout de même savoir que ces oiseaux sont extrêmement prolifiques dans la nature. Pourquoi une telle différence en captivité ? Ce sont les mêmes oiseaux, mais pas les mêmes conditions, là est la question. Donnez à ces oiseaux une volière pas trop peuplée imitant leur milieu naturel et une alimentation contenant beaucoup d'insectes vivants et de graminées sauvages, et vous obtiendrez facilement des naissances. Ce n'est pas une légende, quiconque se donne la peine de le faire obtient de très bons résultats, avec en "bonus" le plaisir d'observer le comportement des oiseaux, bien plus naturel en volière qu'en petite cage.

Certains "cousins" des Astrilds, de la famille des Estrildidés, sont plus faciles à élever et sont devenus très populaires : Moineau du Japon, Diamant mandarin, ainsi que des espèces plus délicates comme le Diamant de Gould. Pourtant, au début du XXe siècle, les Diamants australiens étaient eux aussi importés en grand nombre de leur pays d'origine. Seulement l'Australie a fermé ses frontières en 1960 et un choix s'est imposé aux amateurs : faire reproduire les oiseaux déjà en leur possession, ou ne plus en avoir du tout. Les premières années, ce fut difficile, car certains Diamants australiens s'habituaient assez mal à la captivité. Les éleveurs ont insisté, et petit à petit, des souches bien adaptées se sont développées dans leurs cages et volières, et l'élevage de ces oiseaux s'est démocratisé. On trouve désormais de nombreux Diamants (mandarins, de Bichenov, de Gould, à queue rousse, modestes, à cinq couleurs, phaétons, à bavette, à longue queue, masqués, psittaculaires, de Kittlitz...) sur le marché, sans recourir aux importations d'oiseaux, et les amateurs peuvent trouver une vaste documentation sur ces espèces désormais complètement domestiquées, tant sur papier que sur Internet.

Cependant, les célèbres "Bengalis" que je préfère sont fort peu représentés sur le Web. Peu de sites francophones évoquent ces oiseaux et leurs besoins en captivité de manière approfondie.Astrild nonnette

L'heure est pourtant venue de leur consacrer la place qu'ils méritent, car la réglementation actuelle vise à limiter de plus en plus les importations de ces oiseaux (par exemple, la loi européenne sur les quarantaines de novembre 2001). Si nous ne constituons pas de souches domestiques en Europe, il nous sera prochainement impossible de nous procurer ces espèces si jolies et variées, qui sont une composante essentielle de notre patrimoine ornithologique. Leur protection dans leur pays d'origine (Afrique subsaharienne, et Asie pour deux espèces) n'en sera pas assurée pour autant, car ces petits oiseaux ne sont pas appréciés des cultivateurs dont ils prélèvent une partie de la récolte céréalière... pour ne citer qu'un exemple. La pollution et la destruction du biotope sont d'autres menaces imminentes pour ces fragiles organismes.

L'épizootie d'influenza aviaire hautement pathogène qui sévit depuis 2003 en Asie et depuis 2005 en Afrique et dans de nombreux pays du monde a fait cesser pour une durée indéterminée les importations d'oiseaux sauvages. Il est donc essentiel que les amateurs d'oiseaux qui détiennent des spécimens de ces espèces africaines, asiatiques ou océaniennes fassent le maximum pour obtenir leur reproduction, dans le respect des oiseaux et de leurs besoins physiologiques. L'élevage "industriel", qui épuise les femelles au bout d'un an ou deux, et la spéculation sur les oiseaux encore disponibles sont deux conséquences tout à fait navrantes de la raréfaction de ces espèces...

Je vais donc essayer de vous présenter ce groupe d'oiseaux de la manière la plus complète possible, au fil des pages de ce site. J'espère que vous passerez un agréable moment si votre visite sur ce site constitue votre première rencontre avec les Astrilds africains, et que vous trouverez des informations utiles si vous détenez ou élevez déjà des oiseaux de cette famille. Le site "Estrilda" possède de nombreuses facettes et ceux qui souhaitent discuter avec d'autres amateurs d'oiseaux ne devraient pas être déçus. :-)


Dernière mise à jour le 22 août 2012.




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